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022 - Passage à l’adulte : démarches et enjeux pour les parents d’enfants à besoins différents

Être parent dans l'intensité ·
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Bienvenue à être parent dans l'intensité où on laisse de côté les conseils parent aux généraux et à la place on se concentre à répondre différemment aux besoins de nos enfants et à nos besoins nous aussi pour traverser des tempêtes avec plus de calme de clarté et de confiance. Moi c'est Anouk et je suis là pour naviguer le tout avec vous. Je tiens à souligner que le contenu de ce podcast est pour information seulement et ne remplace pas le soutien des conseils d'un ou une professionnelle. Alors aujourd'hui on va aborder un sujet qui touche un peu tout le monde peut-être certains y est trop tard pour d'autres c'est encore loin le passage à l'adolescence et âge adulte Quand on a un enfant qui a des besoins différents de du standard, ce passage-là est un peu particulier. Et parce que au niveau légal, il y a des grosses différences d'un nombre à l'autre, il y a beaucoup d'éléments qui vont aujourd'hui être spécifiques au Québec.
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Si vous n'êtes pas au Québec malheureusement je ne connais pas les spécificités locales, mais il y a certainement plusieurs éléments aussi qui s'appliquent un peu partout et vous pourriez ça peut aussi donner des idées de quoi regarder au niveau des des des lois ou des structures là où est-ce que vous êtes. Donc voilà, je vais faire ce petit avertissement. Donc tout ce qui est plus officiel dans les procédures, c'est forcément juste ici. Je commence justement avec un élément qui est un peu particulier ici, mais qui pourrait se reproduire ailleurs aussi, la période du 14 dix-huit ans. Au Québec, il y a un changement qui se fait dans la loi au niveau de l'accès aux soins de santé pour à partir de 14 ans qui est différent de dix-huit ans.
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Donc les droits sont pas non plus les mêmes que dix-huit ans et plus mais il y a un peu plus de droits entre autres le droit à la confidentialité puis à l'accès aux soins sans la supervision d'un adulte à partir de l'âge de 14 ans. Ce qu'il faut comprendre c'est qu'historiquement ce droit-là vient de surtout de la planification de naissance, c'était un besoin entre autres pour je dirais la première chose la prescription de la pilule qui permet que les jeunes demandent ça sans autorisation des parents par exemple. Donc c'était une des raisons à l'origine de ce de cette ce changement-là à la loi là il y en a d'autres évidemment là c'est pas juste un élément mais je dirais que c'est comme l'élément déclencheur probablement et puis ça ça amène ça amène des nuances et ça amène moins d'accès pour les parents dans certains cas. Ça amène aussi le fait qu'il y a beaucoup de professionnels, il y a comme un glissement parfois qui peut se passer puis il y a comme l'impression que droit d'accès seul égal interdiction de présence des parents, ce qui n'est pas la même chose. Donc ça, vous avez encore le droit d'être là, sa différence c'est que si votre jeune ne veut pas que vous soyez là, ils ont le droit.
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Donc finalement c'est aux jeunes que ça que ça revient. C'est sûr que dans certaines conditions de santé mentale particulièrement, ça peut vraiment causer des enjeux. Et donc c'est important d'adresser la situation avec votre jeune avant son 14 ans ou avec les professionnels, de voir comment ça va être géré tout ça. Il faut aussi savoir qu'il y a quand même des limitations par rapport à ça entre autres, tu sais au niveau du consentement aux soins, un jeune peut pas entre 14 et dix-huit ans, en haut dix-huit ans, si on refuse des soins sous recommandation médicale, on refuse des soins. Puis les professionnels ne peuvent pas les donner, mais entre 14 et dix-huit, si c'est jugé que le refus des soins peut nuire aux jeunes, à ce moment-là, c'est possible d'aller contre son refus de soin.
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Si l'autorité parentale va le faire. C'est un peu compliqué là mais c'est ça. Tu sais fait qu'il y a comme des nuances qui sont, il y a une différence entre le 14 dix-huit puis le dix-huit ans et plus, mais il y a c'est bon à savoir quand même qu'à partir de 14 ans, il y a certaines choses au niveau de la confidentialité, c'est comme par exemple le parent aurait pu un accès automatique au dossier. Avant 14 ans, le parent peut demander le dossier, puis c'est comme il appartient presque aux parents à un dossier, là le jeune ne peut pas vraiment le demander nécessairement sans l'autorisation de son parent. À 14 ans, ça change, c'est le contraire.
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C'est le parent de faire un accès au dossier, il faut que soit le jeune l'autorise, soit que ce soit jugé par le professionnel comme ne pouvant pas nuire aux jeunes. Donc c'est différent puis encore une fois là ça peut varier un peu selon une profession ou une autre puis dans certains services aussi en fonction du niveau de confidentialité exigé par ces services-là ou par ces professionnels-là. Donc c'est important de se renseigner si vous avez des suivis puis que votre jeune va avoir 14 ans bientôt de voir comment qu'est-ce qui va changer ou qui va pas changer là par rapport à ça. Ceci étant à partir de dix-huit ans dans nos jeunes, il y en a qui vont comme la majorité des autres être complètement capables de devenir autonomes dans toutes leurs soins de santé, dans toutes leurs fonctionnements quotidiens. Bon, s'ils ont encore des suivis médicaux importants, c'est sûr qu'il y a quand même une charge supplémentaire sur leurs épaules, on va y revenir.
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Mais je voudrais adresser ceux qui sont seront pas à dix-huit ans complètement autonomes. Soit ils seront pas encore tout à fait mais pourraient le devenir dans les années qui s'en viennent, soit ils seront possiblement jamais, soit c'est pas clair et donc cet endroit-là il y a comme une un flou qui arrive à ce moment-là puis encore une fois ça peut varier d'un endroit à l'autre mais au Québec à partir de dix-sept ans on peut commencer à faire des démarches si on pense que notre jeune sera absolument pas apte à dix-huit ans à prendre ses décisions par lui-même. À partir de sa fête de dix-sept ans, on peut commencer les démarches pour avoir une tutelle au majeur qui va être affective à partir de dix-huit ans. Donc ça ça va être le nom va être différent, les les processus vont être différentes d'un endroit à l'autre, mais c'est pas mal pareil partout là si on juge que notre jeune sera vraiment pas capable, c'est là qu'il faut commencer. Ici il faut faire affaire avec un notaire ou un avocat et un travailleur social.
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Dans beaucoup de programmes ça va être accessible au public. Malheureusement les délais sont souvent longs fait que ça vaut la peine de vous renseigner tôt. Dans certains cas ça va être, il a beaucoup de monde qui vont le faire au privé aussi justement parce que c'est peu accessible au public dans une partie pourrait être remboursé par vos assurances pas nécessairement tout ça dépend de vos assurances donc ça vaut la peine de vous renseigner si vous allez de ce côté-là. La partie notaire en général n'est pas avocat ne sera pas couverte au public. Ça ça va être au privé.
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Ça pourrait être chargé à la tutelle, mais ça se pourrait que vos enfants n'aient pas vraiment bien non plus. Il a des bonnes chances que ça risque d'être obligé de malheureusement débourser de votre poche. Puis bon, il y a plein de choses là-dedans. On pourrait aller dans le détail. J'ai fait 2 jours de formation sur le sujet avec mon oncle professionnel.
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C'est assez compliqué. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que si on demande une tutelle, c'est parce que notre jeune n'est pas du tout apte à prendre des décisions par lui-même. Il pourrait se mettre dans un danger trop grand et qu'il pourrait aussi être susceptible d'abus financier par exemple. Il ne peut pas prendre des décisions médicales par leur lui-même. Il faut aussi savoir que la tutelle est mise, mais il y a des droits qui restent.
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En général, le droit de vote, c'est très très très rare qu'il va être enlevé. Et puis, ce n'est pas parce qu'on a une tutelle qu'il n'y a pas certaines choses qui peuvent être laissées comme aux droits de la personne. Fait que globalement ça enlève mais après ça on peut nuancer la tutelle et donc dire ce jeune-là il a quand même la capacité de faire XYZ. Ça dépend de l'évaluation en général de travailleurs social. L'autre mesure si on a un jeune qui est apte mais qui est comme sur la ligne je dirais tu sais qui sont plus comment je dirais ça tu sais comme c'est un jeune on se dit mettons qu'il y aurait le développement, il serait apte à faire comme un autre de dix-huit ans maintenant dans 2 3 ans.
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Pas tout de suite, il est comme pas rendu là. En même temps il n'est pas non plus tout à fait inapte. Il serait capable de prendre des décisions quand même un bon nombre, mais il y a besoin encore d'être accompagné comme un plus jeune. Il y a encore besoin d'être accompagné, d'être conseillé, d'être soutenu, des démarches avec comme administratives ou les rendez-vous médicaux, c'est des choses qui peuvent être complexes ou que le jeune ne fera pas de lui-même, ça va être compliqué parce que là vous aurez plus autant le droit comme parent de le faire à sa place. À ce moment-là ce qui pourrait être qui pourrait être envisagé, c'est une mesure d'assistance au majeur.
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Vous avez pas le droit de prendre la décision à sa place, mais ça comme officialise juste un certain point le fait que vous pouvez accompagner votre jeune qui a maintenant plus que dix-huit ans puis prendre par exemple des rendez-vous à sa place ou parler à des instances gouvernementales pour lui. Ce qui va à ce moment-là permettre de faire certaines démarches que vous faisiez déjà probablement, juste de continuer à les faire sans avoir à vous obstiner ou à faire des démarches avec chacune des différentes instances légales. Il faut savoir qu'il faut que les jeunes soient complètement apte à consentir puis comprenne ce que ça veut dire. Donc c'est important d'être sûr de ça puis de consulter pour faire comme l'évaluation, c'est que l'équipe autour du jeune vous aide dans cette évaluation-là de qu'est-ce qui est ce que votre jeune est capable puis est-ce que c'est la bonne mesure à mettre en place qui pourrait être évoquée en tout temps par le jeune. Dans le même ordre d'idée, il pourrait y avoir des procurations par exemple votre jeune va devoir, il reçoit à ce moment-là, je ne sais pas l'aide sociale parce qu'elle ne peut pas encore travailler, mais faire des démarches d'aide sociale c'est compliqué, vous pouvez avoir une procuration juste pour l'aide sociale pour pouvoir communiquer avec l'aide sociale uniquement.
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C'est juste certaines certains éléments. Il peut aussi y avoir une procuration générale, c'est plus rare. Puis là vous pouvez comme toute faire la gestion à son nom. C'est sûr que c'est un peu ce que vous faisiez comme parent, mais puis encore une fois ça peut être évoqué puis il faut que la personne quand on dirait évoquer c'est qu'on revient en arrière ça va être annulé dans le fond puis il faut que la personne soit capable de consentir à toutes ses capacités pour consentir à ça. C'est toutes des choses à évaluer puis si je vous encourage vraiment à ne pas le faire seul.
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Il y a des choses que vous pourrez juste pas là, la tutelle ça prend absolument légalement une évaluation le travail social puis notaire ou avocat. Mais pour toutes ces mesures-là, ça vaut la peine de consulter notaire ou travail oui ou travail social selon les les les mesures puis selon tu sais juste aussi pour pas prendre des décisions juste par vous-même dans votre petit coin pour ces choses comme ça parce que c'est important tu sais ça veut dire retirer des droits à votre jeune à ses dix-huit ans. Ce n'est pas une décision à prendre à la légère. Donc c'est important de vraiment bien être accompagné dans ce processus-là. Mais l'objectif de vous partager ça, c'était vraiment plus de vous comme des informations sur qu'est-ce qui est possible parce que c'est souvent un moment où on sent un peu démunis quand on n'est pas trop sûr qu'on sait pas trop si notre jeune oui ou non va être capable ou qu'on sait qu'il sera pas capable.
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C'est pas un passage agréable fait que d'avoir un petit peu d'information de base sur ces choses-là. Ceci étant dit, ça s'applique pour tous les jeunes même si on n'est pas sûr qu'ils vont être capables un jour ou même si on est ceux qui ne seront jamais capables. Et particulièrement pour ceux qu'on se dit à dix-huit ans, ils vont être capables, mais ces jeunes qui vont avoir besoin de défendre leurs droits, qui ont besoin de de de continuer à faire des suivis médicaux ou autres. Et donc c'est important de un être capable de laisser aller contrôle comme parent out out out c'est souvent difficile surtout quand on en a fait beaucoup et 2 de de les accompagner dans ce processus-là, de les accompagner dans mieux comprendre leur condition parce que souvent on a tout pris en main puis là on nous on connaît tout le dossier puis c'est des dossiers complexes souvent puis toute l'historique puis tout ça puis le jeune n'a comme pas nécessairement pris en main toutes ces informations-là fait graduellement puis idéalement commence pas ça à dix-huit ans on commence le plus tôt possible graduellement en fonction du de l'étape de développement notre notre jeune puis il y a des jeunes qui vont être capables de commencer à comprendre des certaines choses à 7 ans d'autres il va falloir attendre à 10 d'autres à 4 qui comprennent déjà tu sais ça dépend des conditions ça dépend de la situation ça dépend du jeune c'est comme de d'aller graduellement leur donner l'information puis les impliquer dans les décisions les consulter pour qu'ils soient prêts au moment où il va falloir qu'ils le fassent parce qu'à un moment donné il va falloir qu'ils le fassent sauf exception.
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Ceux qui vont être considérés comme une tutelle voudraient être probablement la personne qui va continuer ou en tout cas vous votre conjoint ou quel moment membre de la famille probablement vont être la personne qui va continuer. Si personne dans la famille peu le curateur public le fait, mais c'est rare quand c'est des enfants en général c'est les parents qui continuent sauf exception. Donc c'est ça, donc c'est pour sauf ces exceptions-là, tous les jeunes vont un jour avoir besoin puis même ces exceptions-là, c'est pertinent que le jeune soit. Il faut que le jeune soit consulté parce que même s'il y avait une tutelle, il garde son droit au niveau de de du consentement aux soins de santé. Chaque soin est évalué même s'il y a une tutelle.
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Donc c'est important qu'il soit au courant qu'il comprenne. Évidemment des fois c'est comme il est consulté, il est informé, mais il ne peut pas prendre la décision par lui-même quand il y a une tutelle puis ça c'est correct aussi. Mais des fois ça peut être jugé par le professionnel de santé que oui en fonction de ce soin-là, il serait apte à prendre à faire le consentement par lui-même. Donc c'est important d'impliquer nos jeunes même si c'est difficile puis même si des fois on est comme c'est tellement compliqué moi j'ai de la misère comment est-ce qu'eux vont être capable. Il faut leur donner le plus possible parce qu'à un moment donné il va falloir qu'ils fassent par eux-mêmes.
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Ne serait-ce qu'un jour on sera plus là. Fait que le plus ils sont capables d'en savoir le plus ils ont d'arrivées autour d'eux le mieux c'est. Puis des différents éléments qui peuvent aider à ce niveau-là entre autres c'est d'avoir des pairs PAIR des gens qui ont des conditions similaires ou qui simplement ont des enjeux qui peuvent ressembler au niveau de leur fonctionnement puis qui vont qui ont le même âge ou un âge proche de votre jeune pour qu'il puisse comme partager avec ces personnes-là pour ne pas se sentir aussi seul. Parce que des fois, c'est ça qui est difficile, surtout au passage à l'âge adulte. C'est comme, moi, j'aimerais ça faire comme tous les jeunes que je vois autour de moi qui font le party, puis qu'ils n'ont pas de prendre 3 rendez-vous par mois pour x y raison.
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Avec des professionnels de santé. Fait que ces éléments-là sont sont peuvent être un enjeu, tu sais fait que d'avoir d'autres jeunes qui ont une condition la même ou similaire ou pas du tout similaire, mais juste une condition de santé particulière, une condition de développement particulière qui fait qu'ils ont besoin d'être soutenus différemment. Ça fait comme je ne suis pas tout seul. Ce n'est pas juste moi. Puis à cet âge-là, c'est particulièrement important, pas juste à 10 ans avant dix-huit ans de l'adolescence.
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D'avoir ce sentiment-là de ne pas être tout seul dans ce qu'on vit. Ils ont besoin d'être pareils, ça fait comme partie du développement. On est différent de papa maman et on est pareil comme d'autres jeunes. Fait que c'est important dans le processus. Le partenariat avec l'équipe de soins dans ce processus-là, je l'ai dit au début, mais va être essentiel autant pour accompagner votre jeune que des fois donner de l'information qui est la même que ce que vous donnez, mais qui va passer différemment si elle passe par les professionnels de santé.
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Puis idéalement qui vont avoir comme la souplesse pour modifier l'accompagnement, pour mettre des choses en place pour faciliter le le le la transition, il y a plusieurs programmes qui existent avec ça en tête. C'est des choses à considérer. L'autre élément qu'il faut garder en tête, c'est ce qu'on appelle le risque acceptable. C'est longtemps là, on essaie de protéger nos jeunes. C'est le rôle des parents, on protège nos enfants.
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Mais autant les ados que les jeunes adultes là ont besoin de prendre des risques. Ça fait partie du développement. Puis c'est là qu'on se questionne à savoir qu'est-ce qui est acceptable comme risque ou qu'est-ce qui devient de l'ordre de mon jeune a des défis puis là c'est relié au défi puis c'est trop. Ce n'est pas un risque qu'un autre jeune par exemple pourrait prendre. Puis c'est dur là de ce n'est pas simple mais c'est toi aussi encore une fois si c'est des enjeux c'est difficile d'être accompagné là-dedans ça va vraiment valoir la peine.
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Fait que consultez vos équipes de suivi parce que c'est vraiment vraiment clé. Puis un élément qui peut rendre ça encore plus difficile c'est que autant surtout la prise de risque par les jeunes, mais même juste reparler de tout le développement, de tout le suivi, ça peut raviver des éléments traumatiques dans votre parcours à vous, dans celui de votre jeune, ça peut augmenter l'anxiété par rapport au risque pour sa santé, pour sa sécurité. Donc c'est important aussi de comme être alerte à l'affût de ça chez vous puis chez votre jeune que ça se peut que ça soit un passage. D'où le fait de commencer le plus jeune possible c'est c'est comme vraiment idéal évidemment si votre jeune a déjà 13 ans il est un peu tard pour commencer plus jeune mais c'est pas grave c'est jamais trop tard pour commencer à transmettre l'information puis puis si si ces éléments traumatiques-là puis si l'anxiété c'est trop, vous n'êtes même pas capable d'en parler de tous ces événements-là, c'est un signe que ça prend vraiment du soutien et de l'accompagnement pour vous dans ce processus-là. Parce qu'il faudrait rendre comme à ce stade-là être capable de transférer l'information pour votre jeune essentiel qu'il est.
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Si vous n'êtes pas capable d'en parler parce que c'est trop traumatique, il faut vraiment être accompagné là-dedans. C'est vraiment un signe de l'accompagnement nécessaire. Puis la dernière chose que je voulais adresser c'est qu'est-ce qui se passe quand jeune ne veut rien savoir que ça soit d'être accompagné par ses parents passé l'âge de dix-huit ans ou même de 14 à dix-huit ans ou de refuser de poursuivre le suivi avec les professionnels. Puis encore je ramène l'importance de sensibiliser tôt, de responsabiliser, de de j'aime pas ce terme-là, mais bon de de donner le pouvoir aux jeunes, de redonner du contrôle aux jeunes, d'ordonner les connaissances aux jeunes de son suivi médical de son état de santé de de tout ça plus il va être sensibilisé accompagné tôt moins il y a de chance de s'opposer rendu à un âge critique où est-ce que là ça va être un enjeu important. Tu sais s'il y a déjà des refus de suivi de traitement de prise de médicaments quoi que ce soit à 11 ans on envisage les enjeux à 14 puis à dix-huit.
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Donc c'est important de commencer tout de suite à les adresser. Évidemment les jeunes vont changer. Évidemment ils vont faire une période où est-ce qu'ils vont se poser puis après ça ils ne se poseront plus. Mais il y a aussi des jeunes qui sont, si vous les connaissez là, qui ont un profil où ils se posent plus facilement que d'autres. Ceux-là vont être particulièrement importants à garder en tête puis de pas se mettre dans le sable puis encore revenir au risque raisonnable tu sais est-ce que sa prise de risque est raisonnable par rapport à son état de santé ou pas Si vraiment vous pensez que c'est absolument pas raisonnable, on revient à la tutelle.
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Si c'est vraiment pas raisonnable peut-être qu'il n'est pas apte encore à prendre des décisions pour lui-même ou elle-même. Donc d'aller consulter encore une fois pour être accompagné. J'insiste là c'est rock j'insiste à ce point là mais pour tout ça c'est vraiment vraiment essentiel d'être accompagné aujourd'hui je ne fais qu'un très bref survol de la situation. Parce qu'un jeune peut refuser des soins, un adulte une fois à partir de dix-huit ans, on peut refuser des soins. C'est c'est on a si on est apte à consentir donc c'est important de de d'avoir une évaluation à savoir si votre jeune l'est ou non au niveau médical.
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Puis tu sais des fois le refus est relié à justement l'opposition. C'est de voir est-ce qu'on peut changer notre approche. Est-ce qu'on peut faire quelque chose qui est moins perçu comme confrontant par le jeune. Est-ce qu'on peut, qu'est-ce qu'on peut faire pour l'accompagner dans vouloir continuer ses suivis ou vouloir de l'accompagnement en étant moins confrontant dans ce suivi-là. Puis des fois, c'est dur parce qu'on vit de l'anxiété et qu'on voudrait vraiment beaucoup que le jeune le fasse, mais il faut quand même lui laisser cette liberté-là autant que possible dans ce qui en reste encore le risque raisonnable puis lâcher prise encore plus que ce qu'on faisait avant ce qui est souvent extrêmement difficile mais qui est essentiel dans ce processus-là.
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C'est comme l'élément clé dans le passage à l'âge adulte ça va être d'être capable de lâcher prise mais pas à tout prix lâcher prise dans un contexte, dans un encadrement possible, dans un accompagnement du jeûne. On ne lâche pas du jour au lendemain dans le vide non plus. Donc voilà, c'était un peu lourd peut-être comme sujet aujourd'hui plus dense. Mais j'espère que ça vous a un peu orienté. Encore une fois pour ceux qui sont hors Québec, désolé c'était probablement beaucoup moins pertinent que d'habitude pour vous, mais ça vous donne peut-être des petites pistes sur quoi aller chercher comme information.
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Donc voilà pour aujourd'hui merci d'être là pour vous et pour vos enfants. Si vous pensez que l'épisode peut aider nos parents de votre entourage, partagez-le. Vous allez à la fois l'aider et lui dire je pense à toi et je te comprends. Ce qui change beaucoup de choses. Si vous voulez passer à l'action pour réguler votre système nerveux, le guide pratique gratuit sortir du mode survie est la première étape que je vous propose parce que ça va vous aider à rester calme quand votre jeune n'est pas entre autres ou quand on a des mauvaises nouvelles.
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Puis vous pouvez avoir tout le reste de l'information sur mon site à maman famille point c a moment au pluriel. Alors voilà je suis là pour vous pour que vous soyez là pour vos enfants bonne fin de journée.